Mélissmell fleure bon les influences des grands écrivains du genre sur une période allant des annés 60 à 90. Une voix légèrement rauque, à la Brigitte Fontaine qui se marie parfaitement avec ses textes qui sont comme un scénario de film.
Non, il n’y a aucun point d’interrogation dans le titre de ce nouvel album de Leonard Cohen. Parce que oui, c’est la noirceur qu’il recherche, qu’il désire plus que tout.
Les amateurs de refrains efficaces et sans fioritures sont servis avec Joanne, qui démarre sur la mélodie tonitruante de « Diamond Heart », rappelant les exploits dance pop de « Poker Face » ou de « Born This Way », dans un registre différent puisque Miss Germanotta a décidé de réfréner ses élans électroniques.
L’arrivée tant espérée de Head Carrier, enregistré par trois gars et une fille, comme à la grande époque (la bassiste Kim Deal s’en est toutefois allée, ne s’entendant plus avec Black Francis et cédant sa place à Paz Lenchantin) ferait presque oublier qu’il ne s’agit que du sixième album des Pixies en 28 ans.
Une voix cristalline reconnaissable sur du bon son! Très bon retour aux sources des Anglais. Dynamique et pas nostalgique pour un sous des années 90 qui fût une période faste.
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